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Article paru dans Midi Madagascar le 07/05/2019 par Navalona R.
Secteur TIC

Secteur TIC : Le GOTICOM interpelle sur la fuite des "cerveaux"


600 techniciens et ingénieurs en informatique sont formés chaque année à Madagascar. Et près de 10% d’entre eux partiraient à l’étranger.


Le secteur de la Télécommunication, de l’Information et de la Communication (TIC) fait partie des cinq secteurs prioritaires pour mettre en œuvre des projets de formation financés via le Fonds de Formation Professionnelle. Celui-ci a été initié par les partenaires sociaux et l’Etat avec l’appui des bailleurs de fonds dans le but d’accroître la productivité de la main d’œuvre et d’améliorer la compétitivité des entreprises et des individus en leur fournissant les compétences dont ils ont besoin. Et pour les entreprises numériques regroupées au sein de GOTICOM (Groupement des Opérateurs des Technologies de l’Information et de la Communication), elles confirment qu’il y a un gros déficit en matière de compétences dans le secteur du numérique à Madagascar. Elles interpellent même sur la fuite de « cerveaux » de la Grande Île mettant en péril leurs activités.


600 techniciens formés. C’est ce qu’on a appris à l’issue de l’étude diagnostique sur la formation professionnelle continue, menée par le consortium FTHM/CFERE en vue de contribuer au renforcement des capacités techniques, managériales et commerciales des micros, petites et moyennes entreprises dans ce secteur des TICs. Cette étude qui a été financée par le programme PROCOM, a duré cinq mois. Les organismes de formation comme MISA, ISPM, IT University et l’ENI (Ecole Nationale d’Informatique) contribuent fortement à la formation dans les TIC. En effet, 600 techniciens et ingénieurs en informatique sont formés chaque année. Mais près de 10% d’entre eux voire plus, partiraient à l’étranger. Le passeport talent mis en place par la France facilite la fuite des compétences vers l’étranger comme à Maurice et en France, a-t-on révélé. L’ESTI est le seul centre de formation qui propose des formations en alternance, soit 15 jours en formation et 15 jours en entreprise. Cela permet aux étudiants de payer leurs études puisqu’ils sont rémunérés et les entreprises peuvent avoir des étudiants formés réellement à leurs besoins. Ce centre a une ambition de former une centaine d’étudiants en Licence et une centaine d’étudiants en Master en ingénierie informatique, s’il y a pour l’instant une soixantaine d’étudiants.


Formateurs informels. Par contre, les contraintes soulevées sont l’insuffisance de formateurs experts capables de retransmettre leurs compétences dans les TICs. En outre, beaucoup de centres de formations qui se spécialisent en matière de TIC, se sont souvent créés par opportunité étant donné que les besoins sont importants. Mais bon nombre d’entre eux n’ont ni des locaux, ni des matériels adaptés. Les programmes ne répondent pas forcément aux besoins des entreprises. Et les apprenants sont souvent déçus par la formation. Les formateurs informels ne disposant pas forcément des compétences requises sont également en recrudescence. A l’issue de cette étude, un schéma de labellisation de la formation professionnelle continue est proposé ce jour aux parties prenantes.

Navalona R.

FAHAIZANA - FAMPANDROSONA - FIHAVANANA